lundi 27 juillet 2015


Aïe ! Aïe ! Aïe ! Bidarraï !!!

C’est en ce Samedi 18 Juillet, qu’une petite vingtaine d’affiliés ASPTT, sudistes et nordistes réunis sous la même bannière s’en allaient pour ce qui est devenu un pèlerinage, à savoir affronter les premiers contreforts Pyrénéens dominant l’atlantique et vaincre le marathon de Bidarraï !
                  Promu maitre organisateur pour l’occasion, Didier mena son affaire avec une main de fer, se réservant au sympathique gîte d’Aire Zabal, une chambre individuelle qui le mit à l’abri des ronflements intempestifs de Camille, Philippe ou consorts ! Il n’entendit d’ailleurs pas le débarquement nocturne de quelques jeunettes basques qui enterraient bruyamment la vie de jeune fille de l’une d’entre elles. Certainement jalouses d’avoir consommé le leur jadis, Elisa et Sandrine fûrent à deux doigts d’entamer un pugilat, s’il n’avait fallu garder des forces pour le lendemain ! Et il en fallait, car le menu affichait 3100m de D+ pour le marathon, et 1700m ( seulement, oserais-je dire !) pour le semi. Hors de question donc, de s’engager diminué dans la bataille !
                  C’est à 7 heures pétantes, que nos forçats du trail dévalaient les hauteurs de Bidarraï, juste avant d’affronter la montée d’« Artzamendi » sous l’orage, et sous un bombardement de grêlons dont les crânes de Fabrice et Négrito gardent encore les séquelles ! Deux heures plus tard, le gros des troupes Niorto-Moncoutantaises ( je ne dis pas ça pour Jean-Luc !), s’élançait à son tour sur la terre rougeâtre, pendant que l’élite en finissait de sécher en grimpant ardemment « Le Gorramakil » parmi les bruyères. Si sur les hauteurs d’ «Iparla », les fins de parcours devenaient communes, chacun d’entre nous s’occupait davantage de sa peau qu’à chercher causette, tant l’astre solaire affolait les celsius et asséchait les gosiers. Dès lors, le spectacle se tournait vers la ligne d’arrivée avec le retour des morts vivants !
                   En ce qui me concerne, je n’étais pas peu fier d’en terminer main dans la main avec Yoyo ainsi que Thierry, qui confirmait de fait la suprématie Moncoutantaise sur le marathon; Pour contrecarrer cette évidence et aplanir les tensions, la niortaise et bien-nommée Victoire empochait sur le semi, une superbe 6ème place chez les féminines ! La plus spectaculaire des arrivées reviendra à Eric, qui renifla bitume et tapis rouge ( cf photo par ailleurs ), le chrono une fois arrêté. Celui qui prône les bienfaits d’une hydratation maximale ( cf courrier de l’ouest 21/06 ) avant marathon, bu au moins l’équivalent de son poids en « Ogeu » sur le brancard des secouristes ( cf photo par ailleurs ) après marathon !!
                    Cette séance sensations passée, et une fois arrivées à bon port toutes les troupes, nous allions avoir l’honneur et le privilège du podium pour le club le plus représenté. Jean-Claude qui tenait pour l’occasion son museau à quelques centimètres du string d’Anne Dubes ( vainqueur chez les féminines) retrouvait dès lors toutes ses facultés et en oubliait ses douleurs, tout comme la belle performance de Nathalie !  Les bras chargés de savoureux nectars et victuailles, il était temps d’ôter les derniers restes de transpiration, avant de profiter de l’excellent repas de récupération préparé par nos désormais amis de « Baztandarrak ». Pas de chants basques malheureusement pour clôturer cette édition, car la course fût hélas endeuillée par le décès accidentel de l’un des leurs.
                    C’est donc au gîte, sous la surveillance de Didier et à l’instigation d’Elisa et Philippe ( fournisseurs officiels d’apéritifs !), que nous allions débriefer jusqu’au 19 Juillet ! Parmi quelques tirades lancées ce soir là, j’ai noté :
                    Pierrot qui nous fait cruellement défaut, est certainement meilleur organisateur que Didier !
                    Didier qui lui finit ses courses, est certainement meilleur coureur que Pierrot !
                    Eric qui boit son poids en « Ogeu » et sans jaune, Dom, Nico et Mouss ne vont pas s’en remettre !
                    Mieux vaut que Philippe paye l’apéro, il en boit au moins la moitié à lui seul !
                    Inséparables pour disserter sur l’homme moderne et ses tracas amoureux, Camille et Fabrice le sont beaucoup moins en course, chacun pour soi !
                    Ginou préfère les serre-files à Luc pour l’accompagner, ils sont plus jeunes et plus sympas !
                    Christine vieillit mal, elle voit plus les flèches !
                    Si Jacky et Thierry font bande à part, c’est qu’en tant qu’anciens champions cyclistes, ils continuent à se doper avec Hélène et Nong aux seringues !
                    J’en passe et des meilleures ………….. Avant de retrouver les bras de Morphée !
                    
                     Le lendemain, un bref passage en pays basque Espagnol via la vallée des Aldudes et ses routes aux mille virages, qui firent le bonheur de Jean-Luc et Sandrine sur leur cyclomoteur, pendant que nos championnes se laissaient bercer à l’arrière du camion publicitaire, et il était l’heure de clôturer notre périple. Et comme pour toutes les histoires qui finissent bien, c’est autour d’un bon repas dans notre Venta habituelle, où malheureusement Camille n’eut droit ni à son dessert fétiche, ni à sa serveuse préférée, que nous achevions cette 7ème édition du marathon de Bidarraï !

                    Jean-Marie

                    

MARATHON
SEMI MARATHON
53
Thierry
6.29.43
75
Victoire
3.22.49
77
Jean-Camille
6.46.42
128
Didier
3.40.36
83
Eric
6.48.26
129
Sandrine
3.41.04
92
Fabrice
6.53.26
147
Jacky
3.50.07
122
Luc
7.10.37
161
Hélène
3.55.14
230
Jean-Claude
8.14.03
183
Philippe
4.18.57



192
Nathalie
4.23.56



199
Jean-Luc
4.28.29



202
Yolaine
4.32.02



203
Jean-Marie
4.32.07



216
Christine
4.50.38



220
Ginou
5.07.08

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